Environ 1.300 cas, dont 41 mortels : plus de trois semaines après son apparition, le nouveau virus se répand désormais comme une traînée de poudre. D’autres pays d’Asie sont touchés et quelques cas ont été détectés en Australie, en France et aux Etats-Unis. Si les symptômes sont désormais connus – proches d’une grippe, à savoir de la fièvre, une pneumonie, une toux et des difficultés respiratoires -, des doutes subsistent quant à son origine. « Le réservoir de virus est probablement animal mais n’a pas encore été identifié avec certitude », explique l’Inserm qui privilégie une « zoonose », soit une maladie transmise par les animaux. Mais par lequel ?Les chercheurs qui ont planché sur cette épidémie estiment que ce nouveau virus provient probablement des chauves-souris. Une hypothèse qui se fonde sur le précédent du Sras, en 2003 : à l’époque, ce syndrome respiratoire aigu sévère avait émergé dans le sud de la Chine après avoir été transmis de la chauve-souris, son « réservoir naturel », à l’homme par la civette palmiste masquée. Ce mammifère sauvage est vendu vivant sur des marchés de Chine méridionale pour sa viande.

la chauve-souris
Un autre animal peut aussi être à l’origine, le pangolin.
Ce petit mammifère à écailles était déjà menacé d’extinction. Il pourrait bien faire les frais de l’épidémie de coronavirus. Le pangolin serait en effet « l’hôte intermédiaire » ayant transmis le virus à l’homme. Une hypothèse avancée par des chercheurs de l’Université d’agriculture du sud de la Chine ce vendredi. Après l’analyse de 1 000 échantillons provenant d’animaux sauvages, des scientifiques ont pu montrer que les génomes de séquences de virus prélevés sur les pangolins étaient à 99 % identiques aux virus retrouvés sur des personnes atteintes du COVID19.

le pangolin
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