les scientifiques qui étudient les chauves-souris s’appellent des chiroptérologues et l’étude de ces chiroptères : la chiroptérologie.
Depuis des années, Pierrette Nyssen consacre ses journées -et beaucoup de ses nuits- à l’étude des chauves-souris. Elle veille à récolter et compiler les données récoltées par le large réseau de volontaires de Plecotus, le pôle chauves-souris de Natagora, et les utilise pour sensibiliser et mettre en place des mesures de protection. Elle nous l’explique : « Etudier les chauves-souris, c’est tout un programme, on ne s’embête jamais. En effet, pour être un bon chiroptérologue, il faut tour à tour être spéléologue, grimpeur d’arbre, funambule dans les clochers, acousticien sur un ordinateur et poseur de filets japonais. Il paraît que nous sommes aussi un peu geeks sur les bords. Mais le job est varié et demande également d’être bon communicateur, rédacteur efficace, gestionnaire de bases de données et même parfois fin psychologue. Idéalement, il ne faut avoir peur ni du noir ni de la poussière, ne pas avoir le vertige ni être claustrophobe, avoir l’oreille fine et l’œil aiguisé pour reconnaître les sons des chauves-souris, et être noctambule !!!
Son métier, c’est aider à faire progresser la connaissance des chauves-souris. Où sont les gîtes, où chassent les différentes espèces, comment se portent les populations, quelles grottes sont importantes, comment faire pour améliorer leur état de conservation?

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